Les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre sont très élevées en Belgique.
La Belgique est plus consommatrice d’énergie que la moyenne européenne.
Pour réduire celles-ci, différentes stratégies sont mises en place, dont plusieurs visent l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
On constate en effet que de nombreux logements ne sont pas encore isolés ou seulement en partie.
Près de 65% des murs des logements en Région Wallonne ne disposent d’aucune isolation.
Une part importante de ces parois extérieures non isolées sont des murs massifs en briques pleines.
L’isolation des murs extérieurs est complexe et plusieurs procédés existent : l’isolation par remplissage de la coulisse, l’isolation par l’extérieur et l’isolation par l’intérieur.
En rénovation, il arrive très souvent que le choix soit restreint pour des raisons techniques, économiques et/ou patrimoniales.
Les trois quarts des logements belges sont des maisons unifamiliales et plus de 40 % de celles-ci sont des maisons quatre façades, offrant de grandes surfaces de déperdition et entraînant d’importantes consommations de chauffage.
Dans les logements wallons, près de 65 % des murs extérieurs ne disposent d’aucune isolation. Les murs doubles sont un petit peu plus nombreux que les murs massifs et la brique est très présente, que ce soit au niveau des murs porteurs ou des parements.
En rénovation, les murs sont souvent isolés par l’intérieur pour préserver les briques ou, dans certains cas, les pierres, en façade.